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L'attitude que nous avons chacun, ce qu'on se sent capable de faire, est important pour la manière dont nous nous impliquons dans la gestion de notre santé ou de notre maladie et dans la probabilité d'adapter ou non nos comportements de santé. Ce qu'on peut appeler le sentiment d'efficacité personnelle, ou l'absence de ce sentiment, est proche de concepts comme l'empowerment qui vise à rendre à une personne le « pouvoir », une emprise sur sa propre santé.

Les questions clés sont :

  • Qui donne l'impulsion aux soins ?
  • Qui contrôle la maladie ?
  • Qui est responsable du traitement ?
  • ...
(Rosenstock, 1988)

Le tableau situe le lieu de contrôle, la logique de soins et les risques pour le patient. Certains considèrent que ce qui concerne leur santé est de leur ressort. Ils sont dans une logique de gestion bien nécessaire dans le cadre des maladies chroniques. Pour d'autres, ce qui leur arrive est extérieur à eux, c'est le résultat de la volonté divine ou de la malchance par ex. D'autres encore s'en remettent totalement à leur médecin (« C'est vous qui savez ! »). Ils sont dans une logique d'abandon et constituent des patients plus à risque en terme de gestion de leur maladie.